Rachida Drissi (MusicoterreHappy), une smart woman qui adoucit les coeurs

"Par l’expression de soi en musicoterrehappy, les émotions, les cœurs et les vibrations se répondent..."

Un son, des regards, des larmes, des éclats de rire… Et soudain un air de magie indescriptible : la connexion entre les êtres, au-delà des mots devenus inutiles, en dehors de tout cadre limité par le corps. Ici, seuls les cœurs sont à l’œuvre, laissant de côté le mental et la tête qui nous façonnent depuis l’enfance.

 

Au cours d’une séance de « Musique-Eau-Terre-Happy », le son (entre autres Kototama), le mouvement et le pouvoir guérisseur des vibrations réconcilient nos mondes, intérieur et extérieur, d’en haut et d’en bas, d’ombre et de lumière pour parvenir au centre, au cœur. Il nous permet de nous réénergiser et de prendre possession de notre plein potentiel. 

C’est exactement ce que je transmets aujourd’hui par ma pratique de musicothérapeute en entreprise ou en institution pour personnes âgées et poly-handicapées. C’est comme cela que j’ai toujours fonctionné: puiser dans mes propres ressources pour entreprendre ma vie en étant connectée à moi-même et aux autres. 

 

 


Seule scientifique dans une famille d’artistes, j’avance, avec, chaque fois, non loin de moi, un mentor pour veiller et me donner l’impulsion, jamais la solution. Après mon master en bio-technologie appliquée et en immunologie, j’intègre à 25 ans la première firme pharmaceutique mondiale. J’en deviendrai la première femme hospitalière dans une équipe d’hommes.

 

Tout au long de ma carrière de 25 ans en tant que technico-commerciale dans le milieu pharmaceutique, ce qui me fait vibrer, c’est mon réseau, la connexion avec les personnes, notamment les patients et le personnel médical dont j’ai la confiance sur des produits pointus comme les traitements du cancer. Mais je sais que quelque chose d’autre m’attend.

 

Je m’ouvre à des méthodes holistiques intégratives pour compléter ma dimension scientifique, permaculture (humaine), lithothérapie, Qi Quong, médecine chinoise et ayurvédique, chants Kototama, dont je me sers de manière intuitive, au grè de ce qui vient en séance.

 

Les événements nous montrent à quel point nous sommes « UN » et qu’il est impératif de remettre l’humain à sa juste place dans la nature, de nous reconnecter avec le vivant et d’agir en tenant compte de nos limites. Là où je vois de l’espoir, c’est que nous avons les ressources (humaines, financières, techniques, organisationnelles) et la capacité à nous mobiliser pour faire face à cet incroyable défi de manière solidaire.

La musique adoucit les mœurs, les pulsations, le mouvement et la peinture aussi

Lors d’un concert vibratoire devant un public de personnes handicapées, je perçois le pouvoir du son. Ce jour-là, je les vois au-delà de leur enveloppe physique et je les trouve belles. Elles me font comprendre à quel point nous n’avons pas besoin de mots pour entrer en commun(icat)ion. 

 

Aujourd’hui, ce sont elles qui construisent avec moi la séance de musicothérapie, avec un instrument de musique (gong, didjeridoo, tambour, grelots, etc.), un objet détourné de son usage habituel, des couleurs ou des gestes de danses. Quel que soit leur état d’esprit, dans la cacophie, leurs instruments et leurs émotions se syntonisent peu à peu. Du chaos naît l’harmonie et le bien-être. Cet ensemble où chacun a sa place améliore leur qualité de vie au quotidien.

 

En entreprise, en individuel ou en petits groupes, nous laissons de côté nos costumes de manager, directeur, employé, pour un instant de ressourcement où chacun exprime ses émotions, juste par le son, le mouvement, le chant ou les volutes de peinture primitive. Vivre cette expérience ludique ensemble permet, sans préjugé, de travailler la confiance ou la cohésion d’équipe, de se retrouver ou de régler les conflits, les tensions sans passer par la parole, l’analyse et le mental. Ils repartent avec une météo positive, quelle que soit leur état émotionnel de départ. C’est un magnifique cadeau, à la fois pour l’entreprise et pour la personne réénergisée.

 

Selon Charles Baudelaire, « Les parfums, les couleurs et les sons se répondent »*. Par l’expression de soi en Musique-Eau-Terre-Happy, les émotions, les cœurs et les vibrations se répondent aussi. 

 

 

* « Correspondances », in « Les fleurs du Mal », Ch. Baudelaire


A propos de RACHIDA



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