Stéphanie Meyer (Sibylline), une smark woman au subtil talent

"La femme est une fleur et peut être solaire dans chacune de ses manières"

Je n’aurais jamais osé imaginer que l’on puisse vivre de son art, encore moins que je puisse un jour vivre de mes créations de bijoux…

Dès l’enfance, j’écume les échoppes des marchés de vacances à la recherche de perles : les matières, les textures, les couleurs et les formes m’enchantent. Je les garde précieusement. C’est à l’adolescence que je commence à créer des bijoux - que je réserve uniquement à mes proches, ma maman, mes amies. Mais je n’ose pas aller plus loin.

Tout ce qui a trait à l’art, la créativité, les pensées, la culture m’attire comme un aimant : j’ai envie d’étudier le stylisme et durant une première année en histoire de l’art, puis mes études de prof de français et religion, je me nourris d’expos, de littérature, d’art. Je suis particulièrement touchée par les courbes, les couleurs et les thèmes de l’Art Nouveau.

 

Don't question why she needs to be so free

SHE'LL TELL YOU IT'S THE ONLY WAY TO BE*

Dans le même temps, depuis toujours, je m’imprègne de musique, de tous styles et de tous temps. Devant les caisses de disques de mon père, DJ à ses heures, je me laisse attirer par les pochettes, j’aime la musique pour ce qu’elle fait à l’âme, j’écoute au-delà des sons et des mots. Ce qui m’intéresse, ce sont les idées, les messages, les contextes, les bouleversements sociaux et culturels… et la Femme, la Femme indépendante et libre, qui s’assume, prend sa place.


She just can't be chained To a life

WHERE NOTHING'S GAINED AND NOTHING'S LOST*

Confrontée au monde réel et adulte, j’ai longtemps l’impression que créer des bijoux, ce n’est pas sérieux, encore moins viable financièrement. Au fond de moi pourtant, je sais que je veux être indépendante.

Il me faudra du temps pour trouver le courage de me lancer.

There's no time to lose, I heard her say*

Après mes études, je ne veux pas enseigner. J’aime les commerces locaux et familiaux et je prends la gestion d’une boutique de thé. Cela me donne l’occasion d’apprendre : les produits de bouche et leur histoire, leur provenance, la gestion du personnel et des stocks, la relation avec les clients.

Au bout de cinq ans, lorsque je quitte mon emploi, sans rien entre les mains, je sais que je vais faire des bijoux. Je vais créer, transmettre et sublimer la féminité.

Catch your dreams before they slip away*

Depuis 5 ans, même si j’ai appris des techniques de bijouterie, je créée chaque bijou d’instinct, m’inspirant de tout ce qui m’entoure et me transporte. Je me refuse à réproduire les modèles en quantité pour pouvoir continuer à les faire moi-même et surtout pour offrir une pièce unique à chaque fois. Je choisis mes matériaux, mes fournisseurs et mes partenaires en cohérence avec mes valeurs de respect de l’environnement et des producteurs.

Who could hang a name on you? When you change with every new day*

Baptiser chaque collection d’un titre de musique s’est imposé comme une évidence : musique et matière se répondent dans une danse en l’honneur de la femme, de chaque femme, et de ce qu’elle a d’unique. Chaque femme porte en elle le charisme et la force d’une Nina Simone ou d’une Tina Turner, peut avoir un « cœur d’or », partir sur Mars, se laisser emporter par le tourbillon de la vie, ou tout à la fois…  Elle peut être qui elle veut, ce qu’elle veut, se remplir de force et s’aimer elle-même…

Jouer avec la musique est aussi l’occasion pour moi de partager les morceaux qui me tiennent à cœur, une autre manière de mettre de moi-même, avec sincérité, dans mes créations.

Aujourd’hui, c’est avec joie que je vois revenir mes clientes, heureuses d’exprimer qui elles sont, authentiques, elles-mêmes et sûres d’elles par la magie du bijou choisi dans les collections ou conçu sur mesure pour une occasion toute personnelle…

C’est un vrai moment de rencontre, de partage et de connivence, une ode à la féminité.


* Paroles issues de la chanson « Ruby Tuesday » des Rolling Stone reprise par Mélanie Safka. Cette chanson, qui m’a bousculée, m’a accompagnée pendant mon cheminement et m’accompagne encore aujourd’hui… Elle est devenue la chanson « Sibylline ».


A propos de stéphanie


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